Hier après-midi, malgré de nombreuses et légitimes critiques, la majorité du groupe UDC a soutenu le budget 2026 de l’Etat de Vaud. Non par adhésion à un budget mal pensé et mal défendu, mais par sens des responsabilités. En effet, pour les Vaudois, il aurait été catastrophique de s’abaisser au niveau de la gauche, dont le comportement est indigne de partis représentés au Conseil d’Etat.
L’UDC n’était pas convaincue par la stratégie du Conseil d’Etat visant à réduire les salaires de la fonction publique. Notre parti préfère la diminution des postes de travail à l’Etat, pas des salaires des salariés de l’Etat. Mais notre groupe politique s’était laissé convaincre par la vision du Conseil d’Etat et ceci pour deux raisons :
- Premièrement, la fonction publique n’a pas à être épargnée par les nombreux efforts que la société doit fournir pour équilibrer les finances. Cela est vrai pour chaque ménage vaudois, chaque entreprise et désormais, cela est également vrai pour l’Etat de Vaud. Au nom de quels principes la fonction publique serait-elle intouchable et pourrait bénéficier du privilège d’être au-dessus des efforts fournis par tous ?
- Deuxièmement, les efforts à réaliser pour retrouver un équilibre financier exigeront de nouvelles mesures en 2027. Depuis la reculade du Conseil d’Etat de vendredi passé, il semble désormais inimaginable d’envisager sereinement des mesures de retour à l’équilibre. Partant, le Conseil d’Etat a gravement discrédité sa position et compromet la volonté de rendre l’Etat plus efficient et plus svelte.
Enfin, il faut en particulier relever que grâce à l’UDC, les Communes vaudoises ont été épargnées de la tentative du Canton de lui subtiliser 39 millions de francs en 2026. D’autres amendements de l’UDC, voté in extremis mardi et mercredi, ont permis à la majorité du groupe UDC de soutenir le budget 2026 de l’Etat.
Dénoncer les méthodes harcelantes et violentes des pompiers pyromanes de gauche
Lors de son allocution, Cédric Weissert, président du groupe UDC a déclaré : « Permettez-moi d’adresser un mot sur ce que nous avons vécu depuis le début des débats sur le budget pour dire que les dérives militantes, les menaces, les intimidations, les agressions verbales et physiques que les députés de tous les partis ont subies sont inqualifiables et intolérables. Les débats sur ce projet de budget 2026 n’ont pas pu être réalisés sereinement par les députés à cause des invectives subies, soutenues par plusieurs députés qui ont obstrué à dessein les débats, rendant ainsi la situation encore plus tendue et anxiogène. »
Ainsi, si la critique de l’UDC quant au budget 2026 s’adresse d’abord au Conseil d’Etat, elle s’étend également aux pompiers pyromanes du PS, des Verts et de leurs alliés qui ont œuvré tant dans le plénum du Grand Conseil que devant les portes du Parlement vaudois.
En jouant un double-jeu dangereux entre intimidations, menaces de militants de gauche et obstructions systématiques, inutiles et coûteuses au Grand Conseil, le parti socialiste est son allié écologiste – en tant que partis gouvernementaux – se sont révélés indignes de leur responsabilité et de notre démocratie. Inversement, l’UDC s’est montrée à la hauteur des attentes et des enjeux. Le 8 mars 2026, il s’agira de s’en souvenir au moment d’élire un nouveau conseiller d’Etat.


