Les grands médias biaisent le débat sur la facilitation du droit de vote des étrangers

Le Comité 2x NON au bricolage du droit de vote – qui regroupe le PLR Vaud, l’UDC Vaud et la Ligue vaudoise – dénonce avec force l’attitude des grands médias qui, au lieu d’assurer une information équilibrée, se comportent en acteurs partisans de la campagne en cours.

Le 28 septembre, les Vaudoises et Vaudois se prononceront sur deux projets qui fragilisent nos institutions : la facilitation du droit de vote communal des étrangers et la réforme du quorum électoral. Notre comité, représentatif de deux grands partis cantonaux et d’un mouvement hors parti solidement implanté depuis des décennies, porte une position claire : défendre la citoyenneté pleine et entière et préserver la stabilité de nos droit politiques.

Or, force est de constater que nos arguments peinent à trouver un écho dans les médias vaudois et romands. Aucun média vaudois n’a couvert la conférence de presse de lancement de la campagne, le 25 août dernier, en dépit de son importance pour le scrutin du 28 septembre prochain. Comment expliquer qu’un comité qui s’oppose à deux des quatre objets soumis au vote, et qui représente une large part de l’électorat vaudois, soit purement et simplement ignoré ? Ce silence interroge sur le respect du devoir d’informer l’opinion publique.

Pire encore, certains médias se muent en promoteurs des réformes contestées. Comme l’a relevé Félicien Monnier, président de la Ligue vaudoise : « La RTS roule pour le droit de vote des étrangers ! L’émission *On en parle* du 15.09.2025 a longuement expliqué que l’octroi du droit de vote favorisait l’intégration. Alors que le droit de vote doit être l’aboutissement d’une intégration réussie, elle a surtout violé le devoir d’impartialité du service public. »

Notre démocratie directe repose sur un débat contradictoire et transparent. Les médias ont pour mission d’éclairer le citoyen, pas de l’orienter. Nous demandons qu’un traitement équilibré soit garanti dans les semaines à venir afin que chaque Vaudois puisse se forger une opinion libre et informée.