CHF 163.40 par personne, soit CHF 653.60 pour une famille de quatre. Voici, en date du 27 juin dernier, le prix que la population vaudoise a payé pour l’accueil des réfugiés ukrainiens depuis 2022. La somme (310.6 millions, dont 134.6 millions à la charge du canton) est importante et a été communiquée par le Conseil d’Etat pour donner suite à une intervention de notre député et chef de groupe Yvan Pahud. Elle dépasse les CHF 1’500 par famille en y additionnant les coûts pris en charge par le Canton et la Confédération – et donc là aussi par le contribuable – et ceci sans compter les frais d’assurance-maladie.
Cette générosité prétend s’inscrire dans la tradition humanitaire de notre pays, alors qu’en réalité et ne permet que de donner bonne conscience aux élus de gauche, comme la conseillère fédérale Baume-Schneider et de ses relais, qui usent encore et toujours de la culpabilisation pour venir se servir dans les poches des gens.
C’est toujours aux autres de payer
Ainsi, l’élue socialiste a entamé un véritable bras de fer avec les Cantons afin qu’ils ouvrent de nouvelles infrastructures pour accueillir la prochaine vague de migrants. Pour rappel, on l’annonce massive cet automne. En bonne logique socialiste, rien de plus normal : c’est toujours aux autres de payer ses propres accès de générosité. Malheureusement, nombreuses sont les collectivités qui tirent la sonnette d’alarme : la charité c’est bien, mais encore faut-il avoir les moyens d’accueillir les réfugiés convenablement ? A l’évidence, ce n’est plus le cas et de nombreuses familles souffrent de la baisse du pouvoir d’achat.
Dans la passe d’armes qui oppose désormais les Cantons à la Confédération, l’UDC Vaud appelle le Conseil d’État vaudois à se joindre aux Cantons de Suisse centrale et à refuser, avec la même fermeté qu’eux, d’être le complice d’une politique d’asile inhumaine et irréaliste. Si Élisabeth Baume-Schneider tient tant à mettre en place une politique au-dessus des moyens du peuple et des Cantons, il lui appartiendra de trouver elle-même des solutions miraculeuses.
Cumulé avec le financement fédéral, l’effort global sur sol vaudois s’élève à CHF 310 millions depuis le début de la guerre,, selon la réponse du Conseil d’État à une interpellation d’Yvan Pahud et consorts : 22_INT_176


