Quand on aime, paraît-il, on ne compte pas. Pas même les centaines de millions de déficits annuels du CHUV. Mais quand on aime vraiment beaucoup, on ne s’embarrasse pas non plus de grandes préoccupations démocratiques. Le Conseil d’Etat vaudois vient d’en offrir la démonstration éclatante en décidant de limiter brusquement le nombre de neurochirurgiens actifs dans le canton, sans base légale formelle votée par le Grand Conseil.
Le but : rogner, voire saboter purement et simplement la concurrence des cliniques privées, « coupables » d’être très nettement moins chères que le grand frère étatique, comme le révèlent les chiffres officiels. Une volonté de créer des clients captifs que l’on comprend aisément de la part des élites socialistes, tant le paysage vaudois des soins est marqué par des démissions retentissantes au niveau du CHUV ou de la Direction Générale de la Santé, ces derniers mois.
Alors que la « clause du besoin » menace à présent de s’appliquer aux cardiologues, l’UDC Vaud tire la sonnette d’alarme. Pour protéger un système de gouvernance en grave crise, tant humainement que financièrement, il n’est pas normal que la gauche vaudoise, et sa ministre Rebecca Ruiz en tête, reste embourbée dans des rêveries socialistes. En bafouant la liberté économique, pilier d’une société ouverte, c’est aussi l’accès aux soins de tout un chacun que ses idéaux mettent gravement en danger.
Les rapports incestueux entre le CHUV et les services de Madame Ruiz ne rendent service ni aux patients, ni au canton. Face à une situation contraire aux libertés fondamentales et au respect le plus minimal des mécanismes démocratiques, l’UDC appelle ses alliés de l’Alliance vaudoise au rassemblement pour corriger le tir au Grand Conseil dès la rentrée.
https://www.spitaltarife.preisueberwacher.ch/fr
https://www.rts.ch/info/regions/vaud/13632056-le-directeur-du-chuv-philippe-eckert-quitte-son-poste-en-raison-de-divergences-de-vues.html
https://www.letemps.ch/suisse/vaud/directrice-sante-vaudoise-part-apres-un-an


